J'ai récupéré les premières notes journalières de Dominique que je postent ci dessous.
06 23 dimanche BÉNÉDICTION DU PÈLERIN
Une fausse manœuvre m'a fait perdre ma note d'hier, je suis donc obligé de la
récrire.
Nous étions une soixantaine d'amis réunis pour la bénédiction du pèlerin. Mon
oncle Jean a fait une homélie sur le dépouillement de Saint François
intéressante. Nous avons mangé des merguez, des saucisses
ainsi ce que chacun avait apporté. Puis mes petits voisins et ma filleule ont
dessiné une étoile de David sur le sable de la place à l'aide d'un cordeau.
Nous avons fait une chaîne humaine en formant cette étoile. Sylvie SYLVESTRE a
fait une photo. Après avoir rangé les tables et embarqué le matériel dans les
voitures, nous nous sommes séparés. Il était 21h 30.
06 24 Lundi COL DE LA CROIX DE L'ORME
Départ de la maison 7h45. Nous sommes arrivés à 8h08 a la chapelle du RONZY,
tous le monde était là. Les photos fusent, tout le monde veut immortaliser cet
instant. Nous partons à 8h30 en direction de MARNAND, au croisement je pose
sous le panneau indicateur pour signifier : la paix c'est par là. Quelques
essais de GPS pour chercher notre chemin et les 19 personnes traversent le
hameau de la paix. Laissant à notre droite la maison où mon frère aîné c'est marié.
Nous arrivons au SOUCHON où ma sœur nous attend. Ce jour est l'anniversaire de
la mort de ma mère il y a 47 ans. Thérèse me donne une enveloppe de la Guite.
Elle ne peut être avec nous car elle avait ce jour la un rendez-vous avec le
cancérologue Nous sommes particulièrement heureux de nous retrouver tous
les frères et sœurs ensemble ce jour la. Après un petit déjeuner copieux, nous
repartons. Nous traversons le parc du lac des sapins. Et d'un commun accord
nous décidons de manger au col de la croix des Fourches. Nous sommes parti
depuis 17km et nous nous séparons certains rejoignent bourg de THIZY, les
autres poursuivent. Le milou, la nadette, Edgard et Justine vont jusqu'au col
de la croix de l'orme. La séparation est émouvante, le coin pour dormir est
magnifique. Nous sommes seuls avec Mireille.
06 25 mardi CHÂTILLON
Une grasse matinée avec Mireille ? Pas tout à fait, je pars à 7h. La campagne
est magnifique, les odeurs savoureuses, je suis maintenant seul à marcher. Col
de la croix de THEL, c'est là que nous aurions du dormir avec Mireille, le
cadre est moins bien. Je passe un coup de fil à Mm LATOURE nous nous donnons
rendez-vous chez VALÉRIE
Je me trompe de chemin avant TERNAND et je passe par la REJAUNIERlE un hameau
de TERNAND. Mireille qui venait à ma rencontre doit rebrousser chemin et nous
nous retrouvons en bas du village, elle observait ma progression sur son iPad.
Nous mangeons une platée de coquillette au gruyère, on a du mal à terminer.
C'est reparti l'après midi pour rejoindre Châtillon, nous devons récupérer
Gaëlle et Antoine à l'école. Mireille vient à ma rencontre depuis Châtillon,
nous serons même en avance. Soirée avec Christelle et Jean Luc qui nous a fait
cuire des côtelettes succulentes, bien meilleures que les miennes. Je donne aux
enfants une coquille St Jacques.
06 26 Mercredi FONTAINE
SUR SAONNE
Hier je n'ai pas pu écrire faute de batterie, ou plus exactement faute de
gestion de ma batterie. J'écris cette note depuis un café près du Rhône, pour
relater la journée d'hier.
Châtillon Fontaine sur Saône
Après les péripéties du sac à connectique placé dans la mauvaise poche du
sac à dos, j'ai pu admirer le village de Châtillon au soleil levant, une beauté
où tous les reliefs ressortent contraste d'ombre et de lumière. J'étais fier
que mes petits enfants vivent dans ce beau village, je remercie Christelle et
Jean Luc de leurs choix.
Plus loin la plaine m'est apparue immense. J'ai rencontré un jardinier heureux,
il a dédicacé ma crédential. Arrivé à Fontaine sur Saône les bénévoles du
foot m'ont offert pains au chocolat ace thé et douche. J'ai pu dormir ma
première nuit sur le stade dans mon hamac.
06 27 jeudi PUSIGNAN
La nuit c'est bien passée pas de pluie mais un peu fraîche. Quatre
rencontres : un aubergiste, un travailleur des gravières qui connaissait le
CCFD Terre Solidaire et qui a travaillé au Burkina, deux cueilleuses d'herbe
qui connaissaient le CCFD et qui m'ont demandé de leur donner un coup de
téléphone le 25 décembre à 12h, des jeunes filles qui m'ont donné de l'eau.
Arrivé à PUSIGNAN je me rends à la mairie pour voir si il y a un abri possible
La conseillère municipale aux affaire sociales sort un chapelet où sur la croix
il est grave JERUSALEEM, je crois que c'est pour me l'offrir, elle poursuit en
disant que le curé de la paroisse a offert à ses collaborateurs ces chapelets
hier. Et aujourd'hui je passe dans leur paroisse pour me rendre à JÉRUSALEM. Coïncidence
? Je lui réponds que j'ai déjà
un chapelet, mon corps : mes doigts comme grains, mes bras pieds et têtes
pour les dizaines, nez bouche œil oreille pour les mystères. Qu'elle prie plus
particulièrement sur ce chapelet. Je me souviendrais d'Annick, une employée de
mairie, qui m'a cherché un logement et qui m'a offert un panier repas.
06 28 Vendredi SAINT CHEF
Je longe l'aéroport de LYON SATOLAS des multitudes de croix s'élèvent dans le
ciel à intervalle régulier.
Je ne rencontre pas de village suffisamment gros, et je pense que j'aurais du
mal à trouver un logement. Je poursuis jusqu'à St. Chef, mais que la route est
longue. Je m’arrête à la mairie le personnel me donne deux numéros de
téléphone. Le premier ne peut m'accueillir, le second accepte de me recevoir,
je suis passé juste devant la maison, je fais donc le chemin en sens inverse,
les kilomètre sont plus court dans ce sens. M et Mme DEBUSSI m'accueillent dans
leur maison bien trop grande pour eux maintenant. Après une discussion sur mon
parcours, nous commençons à manger salades, aregne
06 29 Samedi LE PONT DE BEAUVOISIN
06 30 Dimanche LES ÉCHELLES
Gilbert et Jacqueline m'accompagnent. Le temps est au beau fixe mais en posant
les voitures nous avons traversé des nappes de brouillard danse, les habitants
n'avaient pas encore reçu la bonne nouvelle de la lumière. Nous n'avons
pas pris du pain avant de partir et nous sommes inquiets de ne pouvoir en
trouver en route. À un croisement une pancarte indique une boulangerie
artisanale mais les heures d'ouverture ne coïncident pas, nous verrons bien.
Arriée au lieu nous contournons le bâtiment et nous trouvons le magasin,
celui-ci est fermé. Une dame âgée sort du bâtiment d'en face et nous lui
demandons si elle a du pain. Il est d'hier mais le pain de campagne se conserve
très bien, elle le découpe en tranche à la machine. Nous voilà repartis sereins.
En s'approchant d'un village nous voyons de nombreuses voitures garées près
d'une église, la messe dominicale y est célébrée, Jacqueline suggère que nous
nous y arrêtions. La chance a fait son office et nous assistons à la messe du
dimanche à Saint Albin de Vaulsserre. Le prêtre âge signe ma crédential en me
disant "l'esprit saint à parlé", je sais moi ce que cela veut dire.
Le chemin se poursuit sur la route, ce n'est pas une belle étape pour
m'accompagner. Marcher sur la route ce n'est pas marrant. Traverser les gorges
de la Chaille à pied, c'est pas le pied, et ça donne les crocs, à la sortie des
gorges nous nous trompons et faisons un kilomètre sur vrais fausse route, n'en
rajoutons lus. Plus tard nous entendons des jeunes filles discuter mais nous ne
les voyons pas, en levant le regard j'aperçois quatre filles perchées
confortablement sur un arbre bien à l'ombre, dominant la campagne, elles
discutent avidement. Elles nous demandent jusqu'où nous allons. Gilbert leur
fait deviner, elles ne trouvent pas et me prennent pour un moine. Je les détrompe
et plus loin nous nous arrêtons sur une pelouse de serpolet odorante et
accueillante. Nous déjeunons. Les derniers kilomètres sont pénibles, Gilbert a
des chaussures qui le blesse, et moi je sens douloureusement le talon
d'Achille. Enfin nous arrivons.
Rentré en voiture nous buvons une Chartreuse Orange en apéritif, c'est
excellant.
7 01 lundi COL DE L’ALPETTE
Jacqueline et Gilbert m'accompagne en partie. Garer au pont romain, le temps
est gris, nous partons dans le brouillard, le sentier encore dans la rosée
s'élève rapidement et nous ne tardons pas à dominer la nappe blanche et
lumineuse. Le soleil nous réjouit, l'ombre et la fraîcheur des sous bois nous
ravissent. Belle journée en perspective. Le col des Égaux est vite arrivé nous
faisons une pose café puis c'est la séparation, émouvante, les Girin m'on bien
accueilli et accompagné, je souhaite à Jacqueline un bon camino et nous nous
promettons le 15 août de s'appeler. Au revoir Gilbert qui va rester seul
pendant trois moi. Le village de Corbel ne tarde à apparaître en contre bas. Je
suis la route puis je choisis de suivre le Gr9. plus ombrage. J'arrive au
désert après avoir croisé une vingtaine de Tchèques en vélos au col de la
cluse.
Je cherche la ferme où Bertrand a passé ses vacances, je rentre dans le village
et prend de l'eau à la fontaine. Une femme et une jeune fille arrivent, je dis
à la femme c'est vous que je cherche et je lui demande si elle connait mes
GIRIN et Bertrand BOROT, je ne me suis pas trompé, c'est bien elle. Elle appelle
son mari et il m'offre une bière, me demande si je préfère l'intérieur plus
frais. Nous rentrons et discutons sur lui, sur moi. La grande mère qui tricote
près de la fenêtre est étonnée que ma femme me laisse partir six mois sur mes
routes. Il m'invite à manger, mais je ne veux pas les déranger et je
refuse. Puis je prends congé, en m'éloignant il me crie " donne le bonjour
de ma part a Daniel de laplagne " dans le village plus bas un homme et son
fils change les roues d'une voiture, je leur demande combien de temps il faut
pour descendre dans la vallée, le jeune homme me répond vingt minutes. À midi
je suis arrivé à EPERNAY. Les pieds dans l'eau glacée une guérison miraculeuse.
Je casse la croûte et à l'ouverture du magasin, j'achète de quoi diner et
déjeuner.
07 02 mardi LE CHEYLAS
La nuit fut mouvementée, mon hamac c'est déchiré en deux, le moment
fléchissant n'a pas été contré par la résistance du tissu. Je me suis trouvé le
cul par terre dans la pente, enroulé dans mon duvet près à dévaler la pente. Je
m'extraie de ce ficelage avec précaution et cherche dans le noir de la
nuit un coin plat pour la terminer. Le matin se lève, je suis un peu talé, et
je m'aperçois des dégâts. La toile hyper légère est déchirée. Je remballe mon
matériel et refait mon sac, je mange le fromage blanc achète hier et je
commence à rejoindre le refuge. La décente est compliquée le sentier est
détrempé, j'ai appris plus tard que samedi cinq cent pompiers
étaient passés par là. Arrivé à BARREAUX, je passe devant la maison où nous
avions préparé le shunt pour les cinquante ans du CCFD Terre Solidaire, je
m'offre l'audace de saluer les habitants, c'est là que Jean loup devait
m'attendre. Un couple m'accueille avec le sourire le mari fait cuire des crêpes
il m'en offre une avec du café. Nous conversons, il téléphone à jean loup et
nous convenons que nous nous verrons demain. Je reprends ma route et descend
jusqu'à PONCHARRA, par les chemins. Je gagne le Villard Noir par la route, il fait
chaud c'est pénible. Arrivé devant une fontaine je quitte mes chaussures et je
me trompe les pieds dans l'eau glacée, quel délice. Je fais charger mon
téléphone dans un bar et je repars chaussé de mes sandales c'est confortable.
J'arrive chez Valérie et Bertrand il n'y a personne, je m'allonge dans la
pelouse.
07 03 mercredi Le CHEYLAS
Repos
Mais fête de Thomas, je lui explique qui était son saint patron. Je rencontre
Lucienne LATOUR au sujet des juifs accueillis pendant la guerre. Je rencontre
Jean Loup qui ne comprenait pas comment je connaissais moi aussi les amis de
Pauline sa fille. Mireille arrive en fin d'après midi, elle était passée dans
Lyon pour récupérer le hamac.
Journée de repos pas de marche, départ demain à 6h 30
07 04 jeudi Refuge Merlet
Départ a 6h pour ALEVARD
Trajet dans le brame farine sur la petite route puis sur un sentier. En passant
près d'un pré je dérange un jeune chevreuil. Après mes charrières je me tord un pied, je repars avec douleur.
Arrivé à ALEVARD je m'arrête dans un ciber café et je donne rendez-vous à
Mireille, puis je demande à la serveuse si elle connait le correspondant du
Dauphine libéré. Elle me dit que sa femme est devant le café. je vais donc la
voir et elle me dit que son mari arrive. Je lui demande si il peut faire un
article sur mon voyage, il me donne rendez-vous à 10h dans le café. À 10h l'interview et il a tout ce qu'il lui faut
pour faire un article. À 11h nous avons rendez- vous avec Christian BATAILLE
qui m'accompagne pour la montée au refuge Merlet. La montée se fait avec
Mireille et Thomas et Christian sous un ciel nuageux. nous déjeunons à 13h et
Mireille et Thomas redescendent. Me voilà seul avec Christian le bavard, il n'a
pas arrêté de discuter pendant toute la montée. Nous arrivons au refuge dans le
brouillard. Écriture sur la crédential, Christian prend la descente. Toilette
dans la bâchasse, repas sur la table, installation du hamac dans le
refuge, écriture de la note du jour et bonheur les sommets se dégagent. Je peux
repérer le trajet de demain.
notesne nuit
07 05 Vendredi chalet d'alpage au-dessus de JARRIE
Le temps est dégagé, le départ est facile, les traces ne sont pas évidentes, le
balisage laisse à désirer. Le col du Merlet atteint, la descente est longue. Le
balisage et la trace sont de plus flous. Au village je me renseigne sur la
nature du chemin pour aller au col XIX, la personne me répond que jusqu'au
hameau ça va, mais plus haut les traces ne sont pas évidentes. Après le casse
croûte au hameau en ruine, je me perds et la distance avec le GPS prend des
écarts croissants. Je réussi à réduire les écarts et quel bonheur lorsque
j'aperçois le sentier en contre bas. Je le rejoins et je ne veux pas le perdre.
Un cahot d'arbre enchevêtre je dois passer dessous dessus à côté, ces exercices
avec un sac de 10kg m'épuisent. Au prochain contact avec la route forestière je
la suis. Je suis fatigué et je fais une grosse pose. Je reprends la route et
petitement. Je réduis mes ambitions et je n'irais qu'au chalet avant le col. Je
n'ai plus d'eau et j'espère qu’au chalet il y en aura
Non il n'y en a pas il faut donc passer le col et descendre plus bas, mais je
suis Hs.
Là le sentier est on ne peut mieux marqué, ils ont fauché sur un mètre de large
les près à foins, c'est véritablement beau. J'entends de l'eau couler à travers
les herbes. Arrêt toute, je me mets à plat ventre pour aspirer l'eau avec le
tube de mon camel bag. L'eau fraîche, limpide, avec un goût de fraîcheur à y
revenir.
Je couche plus bas à côté d'un chalet d'alpage, la chapelle d'en haut était
fermée.
07 06 Samedi FRANCOZ
Longue descente, route à travers la vallée de la Maurienne. Étape du tour.
Tordu la cheville et cloué au sol avec mon sac, arrivé à FRANCOZ. Providence je
tombe sur la gérante de la seule épicerie elle m'emmène jusqu'au camping
gratuit.
07 07 dimanche refuge du SUFFET
Pose matinale à MODANE Gare. Peut être une messe à MODANE CENTRE. Non pas de
chance. Montée au refuge du SUFFET. Demie pension une chance car il fait un
orage de grêle et je suis contant de dormir à l'abri. Je me suis endormi
pour une sieste jusqu'à 19h soupe, quiche épinard saumon, salade verte fromage,
fromage blanc coulis de framboise. Je prends la douche avant de dormir.
07 08 lundi après SUSE
C'est par là que mes ancêtres ont traversé les alpes, le sentier date des carolingiens,
il est très bien conservé, des murets et des pavages sont toujours visibles.
Longue montée on ne voit pas me bout du sentier et le lac Savin se fait appeler
désire. Ce que je prenais pour le col est autre que l'avant lac, et la neige
est au rendez-vous. Descente sur SUSE. C'est un exploit que de faire cette
traversée d'un coup.
07 09 mardi SAN AMBROGIO DI TORINO
partage du gîte avec Marcel BUDILOCA un ROM que j'ai failli ne pas voir (à
développer)
07 10 mercredi TORINO
07 11 jeudi ARIGNÀO
Départ à 6h, je rends les clés, mes pieds
me font un peu souffrir. Je suis en sandale, une religieuse me met
sur le bon chemin je longe une rivière traverse un marché qui est
entrain de s'installer j'achète un citron et je poursuis ma route. Le deuxième
marché est plus en avance sur le déballage de la marchandise et j'achète des
abricots. Traverse le fleuve et cherche un café internet pas trouvé. Basilique
don bosco domine Turin. Je me perds puis un automobiliste me remet sur la voie,
sentier ombragé bien agréable, la carte n'est pas précise et je me perds de
nouveau. Une Marie Claude me charge dans sa voiture et me remets sur le bon
chemin. Il fait vraiment très chaud j'ai plus rien à boire, un village m'offre
une fontaine, je me rafraîchi, puis je m'aperçois qu'à cinq mètres il y a une
fontaine avec eau rafraîchie, eau gazeuse et tout et tout je me refais une
santé et je répare pour CINZANO. Je me perds de nouveau en suivant le camino de
don bosco. Épuisé, je cherche de l'eau et de quoi me poser. Je rentre dans une
ferme et je ne suis pas plus avancé avant qu'après.
Vient à ma rencontre une jeune fille qui marche assez vite, puis je l'aborder.
Je l'ai fait et elle me propose de venir chez elle, son fiancé parle le
français
07 12 vendredi ARIGNANO
Départ après avoir nourri le chat. Plan remarche, le temps est menassent, mais
il menace Qui ? Pour moi une petite pluie n'est que du bonheur, la toute et
Mireille ont appelé. J'ai du m'assoir sur de la résine il faut que je me
change. Le père Tancrede m'apprends qu'Eric à enclenché une instance en
prud'homme contre la paroisse.
Longue marge au soleil et j'aperçois un café pizza internet. Stop toute, je
commande une bière fraîche et demande le code d'entrée, ça marche. Je charge
les cartes sur plan.
Il faut que je me dépêche car quelqu'un veut m'emmener chez lui en voiture. En
fait il me laisse devant un hôtel trois étoiles à 50€ la chambre et 20€ le
repas. Je prends mais ça fait cher à mon budget. Repas entrées viande à la
moutarde, langue de bœuf avec une sauce, macédoine, puis tagliatelles tomate
pistou, puis glace à l'alcool, vin rouge, pas fini la bouteille.
BALDICHIERI D'ASTI
07 13 samedi
07 14 dimanche BOSCO MARENGO
Concentration de moto et messe à CASTELAZZO BORMIDA, l'évêque par en cortège
avec toutes les autorités et les motards, une ambiance du tonnerre de dieu
En passant le pont après CASAL CERMELLI, l'eau s'offre à moi une petite
baignade est la bien venue. Décente sur la plage à travers une digne érodée où
se mêlent acier béton et branches. Un trou d'eau tiède.
Arrive à BOSCO MARENGO, je cherche où me poser, je vais en direction de la
chapelle St. Michel mais je ne la trouve pas et je ne pense pas judicieux de
m'éloigner encore plus du village. Je rebrousse chemin et je vois trois jeunes
qui discutent sous un la lire, je leur demande si je peux dormir ici ce soir
des nuages montent dans le ciel peut être va t il faire de l'orage. Ils me
répondent qu'il n'annonce pas des orages et que c'est bien trop passager pour
être tranquille pour dormir. Je continue ma route et rencontre plusieurs coins
possibles un sur une propriété privée, l'autre sur un talus en pente et trop
près de la route. Enfin la chance me sourie car en approchant d'une villa les
habitants jardinant me sourie et je m'approche le contact est fait et ils
m'offrent leur jardin, deux arbres pas trop éloignés n'existent pas j'installe
mon hamac entre un arbre et une souche, sirop d'orgeat, sucre pour les
sportifs, toilette sous le robinet d'arrosage. Bonne nuit les petits. La
famille PERRET doit bien dormir les petits ont bien joué dans le jardin
escaladé et tout et tout.
07 15 lundi
Course au supermarché de GAVI deux kilomètres du centre, je reprends mon
itinéraire en fermant le triangle isocèle mais un tunnel de 500 m fait
obstacle, j'essaie d'arrêter des voitures, pas possible. Midi près d'une
rivière, j'écris mes notes et patiente que la fraicheur revienne. Je reprends
la route et la chaleur est toujours la. Je fais tout les cafés au passage pour
savoir s’ils ont une liaison Wifi sans succès. En fin d'après midi la
température fraichie, il pleut sur les sommets, que aimerais qu'il pleuve dans
la vallée. J'arrive au bout de mes forces et je trouve un coin pour dormir, ils
voulaient m’emmener en voiture, mais je leur ai dis que ma religion interdisait
la voiture lors d'un pèlerinage à pied.
07 16 mardi LACCIO?
Après une longue étape à ma recherche d'Internet sans succès, une dame et son
fils m'accueillent dans leur jardin, il n'était pas évident de poser mon hamac
et les accessoires pour la pluie car elle menace, la mère m’a apporté deux œufs
tout frais pondus, n'ayant rien pour les faire cuire, je les gobes, j'ai mangé
du fromage sans pain, deux œusf et des noisettes. La belle fille apporte un
thermo de thé avec sucre pour demain matin. Le petit garçon Antonio est scotché
par mon hamac.
07 17 mercredi FERRADA
Parti à 6h comme d'habitude, la nuit a été fraîche, ça ne m'a pas empêché de
dormir. Ne pas passer par TORRÎNELA. J'arrive au bar fourni d'Internet, ils
l'ont mais le mot de passe de 27 lettres puis chiffres ne permet pas d'ouvrir
la session. Je me fais expliquer l'itinéraire, le même que Mireille, je le suis
à la lettre, petites routes de montagne très ombragées mais qui serpentent en
lacets pour aller prendre tous les torrents à sec. Mireille me confirme par
texto la route à suivre. Je pense couper en descente des lacets mais je lève un
serf magnifique avec des cornes dissymétriques, très beau mais il fait que je
remonte tout ce que je croyais couper.
Je suis installé près d'une rivière, mais ils font tremper les vélos dedans et
peut-être autre chose alors je m'abstiens de baignade. Je suis toujours en rade
de cartes pas moyen de trouver un café internet. Mireille devrait me
communiquer la liste des villages pour demain.
07 18 jeudi CAVI DI LAVARGA
Cette nuit des lucioles m'ont étonné
Je découvre la mer. Un bain me tend les bras quelle douceur. Le tonnerre gronde
tout le monde se replie nous restons 5 sur la plage un groupe de 4 garçons qui
finissent leur pizza sous le pont du torrent à l'abri. Il ne pleut pas mais je
les rejoins. Question où vais-je dormir. Je zone pour imaginer ou m'installer.
Sur la plage il n'est pas bien possible d'installer un hamac. Sous le pont pas
d'accroche possible, une rupture dans ma digue une zone de caca pas tentant,
sous les paillottes interdit on me le confirme vertement. En ville pas trop de
parc ou autre lieu tranquille. Une église moderne peut-être la je m'approche
pour demander je vois du monde. Trois femmes cuisinent elles appellent le
padré. Je monte sur le parvis, m'installe dans l'église et le bedeau me déloge
pour fermer l'église. Je redescends et m'installe sur une CHAIZE pour attendre
le prêtre, une personne arrive pose un sac à dos et se dirige vers moi, il ne
parle pas français.
Messe, repas, et lieu pour dormir, merci la providence.V
07 19 vendredi LA BARACA
Ce matin départ 6h après avoir ramassé les papiers de la cour. J'ai passe une bonne
nuit. Je rejoins la plage déserte où je me baigne dans une eau à température
douce. Je prends mon temps, mes pieds se reposent et se détendent, je les avais
au préalable libérés de leurs pansements. La liberté totale. Je repars habillé
en propre, je ne m'étais pas aperçu à quel point mes vêtements étaient sales,
une lessive s'impose dimanche. Long cheminement dans la ville et la route
commence à monter. De grande zone d'ombre, mais pourquoi ne m'a t elle pas fait
suivre le bord de mer. J'ai la réponse un peu plus loin lorsque j'interroge un
éboueur on ne peut pas traverser le tunnel à pied. Heureusement que j’ai
rencontré cet homme, sinon c’est 10 km en plus. Je passe devant un camping et
je m'arrête pour faire recharger mon téléphone, boire une bière, et pourquoi ne
pas manger ici. Ma prochaine étape est à 6 km et il me restera 11 km à faire
demain. Main sur le frein je me pose. Mieux je me repose à 1km après manger en
installant mon hamac. J'écris mes notes.
07 20 à faire LEVANTO
08 02 lundi
La route nationale doit reprendre son allure normale dans 500m que je dois
faire à travers champs. Les herbes sont piquantes et poussiéreuses, 500m et la
route est toujours à chaussée séparées, les voitures roulent vite et c'est
dangereux de longer cette route. Arrêt dans une station service, la vendeuse
très sympathique me renseigne avec dynamisme et me propose de revenir en
arrière et de prendre une route parallèle. J'opte pour prendre la route
parallèle mais sans revenir en arrière aussi il faut faire 500m sur la voie
rapide. La galère commence. La chaussée est toujours rapide et les
automobilistes super rapides, c'est véritablement dangereux de progresser
latéralement à la chaussée. Je fais du tout terrain pour éviter de longer directement
la route, les fossés sont très prononcés, les talus presque verticaux, la
plupart sont secs mais ils sont bordés de végétations agressives ronces,
chardons géants, plantes hérissées d'épines et roseaux qui plient sans se
rompre, ce qui m'aide à descendre les talus. Un nouvel obstacle se présente et
cette fois le fond du talus est rempli d'eau. Je fais des radeaux avec les
roseaux pour ne pas enfoncer. Il me reste un pas à faire et j'attaque le talus
d'en face, un pas que je fais dans la vase la croûte superficielle était
trompeuse je m'enfonce jusqu'aux genoux, l'autre jambe rejoint la première, pas
de jalouse elles sont bottées de vase toutes les deux. La succion rend difficile
de poser un pied sur le dur, pourtant il faut que je m'arrache de là. C'est
fait mais pas à refaire. Une maison, une explication, une demande de robinet,
une acceptation, un robinet, une douche, une pharmacie, je ne m'étais pas
aperçu que mes bras étaient maculés de sang, avec la douche cela devrait
suffire à nettoyer tout ça. Le chemin que je devais prendre pour rejoindre la
route parallèle est un chemin privé au dire de la patronne et le cuisinier me
soutien que on peut passer. Je verrais bien qui a raison. C'est la patronne
qui raison mais peut être que le
cuisinier jouissait d'une autorisation implicite. J'opte pour longer la voie
rapide mais derrières les barrière de sécurité, je me tord les pieds parmi les
détritus. Je longe un moment la voie de chemin de fer, le binaire comme il
dise. Je repère la route qui raccorde la voie rapide et la route secondaire. Je
me demande comment ils font du vélo dans la région avec cet enfermement. Je
suis sur une route qui va emmener jusqu'à TALAMONE
de grande ligne droite en plein soleil, je longe un canal qui ne figure pas sur
la carte, où sont nos cartes ign avec tous les détails qu'on n'a pas besoin de
GPS. J'arrive sur la plage des campings- cars la mer est pleine d'algue crétin
de cheval. Il me faut pas trop de temps pour être dans l'eau. On a pied très
loin. Les gents allient le vent et le surf, certain font de la planche à voile,
d'autre du parapente. Je mange ce qui traîne dans mon sac et je pense
rejoindre par la plage ALBINIA
08 03 samedi
08 04 Dimanche OK
C'est l'anniversaire de Thomas
Départ de BOZZONE. Le bar est ouvert c'est la première foi que je vais pouvoir
prendre un café américano avant de démarrer, le serveur me m'offre avec le
croissant ou la brioche comme ils disent. Arrivé à GROSSETO la messe a lieu
dans la cathédrale que j'ai de la peine à trouver. Dans l'église que j'ai
rencontre avant, le bedeaux m'a expédié avec force sans que j'ai eu le temps de
lui demander où la messe se disait ce dimanche. Avec persévérance, j'ai appris
qu'elle se disait dans la cathédrale, encore faut-il la trouver. Après la messe
je vais faire signer ma crédential. Le prêtre qui a célébré me fait attendre,
il discute avec une autre personne. Puis il monte dans les étages de l'immeuble
adjacent, il redescend et me rend le livre. Je vais manger un coup dans le bar
d'à côté. J'ouvre la crédential pour voir ce qui est écrit, il y a un billet de
5 € inséré dans la page. Une roumaine fait la manche et je rajoute à mon
obole le billet de 5€, elle n'en croit pas ses yeux. Repas sympa, la note est
salée un plat de nouille, une bière, une glace 20€. Repos de digestion dans les
remparts de la vieille ville, à l’ombre bien sur. Départ pour terminer les 20
kms du dimanche. La route nationale se transforme en voie rapide interdisant
aux piétons, cyclistes, moto cycliste d'emprunter cette voie, le trajet à
travers champs commence. je fais halte dans un virage d'un chemin privé, il a
sans doute de nombreux propriétaires car de nombreuses voitures sont passées.
Une nuit calme près des raisins qui sont déjà mûrs. Je tends mon hamac entre un
olivier et un chêne. Repos bien mérité.
08 05 lundi ALBINIA
D=GROSSETO
A= plage avant ALBINIA
départ pour rejoindre la partie normale de la voix Aurelia à travers champs
500m. Mais après ces 500m la route est toujours à chaussé séparée. Un arrêt
dans la station service pour petit déjeuner et charge du téléphone me confirme
que jusqu'à Rome la voix Aurelia est sous cette forme. La femme du bar me
confirme que c'est dangereux
Qu'une route parallèle existe mais il fait retourner en arrière. Je décide de
la prendre mais sans aller en arrière, c'est complexe. Les fossés sont profonds
secs pour certains et vaseux pour d'autres. Je me retrouve sur une route et
avec deux bottes de boue jusqu'aux genoux. Le chemin que j'avais repéré est en
fait un chemin privé fermé par un portail, je suis donc obligé de longer la
voix rapide.
Un bain que c'est bon après une longue marche au soleil. J’attends que la
plupart des gens soient partis pour installer le hamac, j'avais repéré cet
endroit le rare à pouvoir tendre un hamac entre deux arbres. Un jeune couple me
demande si je suis pèlerin et m’ offre un paquet de gâteaux. Puis ma plage se
vide et je commence ma nuit
08 06 mardi MANCIANO
D=ALBINIA
À=MANCIANO
La nuit sur la plage c'est mal passée des jeunes sont arrivés vers minuit et
n'ont pas arrêté de discuter, je n'en menais pas large. Je ne savais pas à qui
j'avais à faire. À 1h et demie plus un bruit et j'ai pu dormir. Dernier bain
dans la méditerranée, et habillage pour marcher. La route fut longue pour
rejoindre MANCIANO. Ou vais-je dormir, je vais voir une "agriturismo"
mais les prix sont pas pour ma bourse.
Arrivé au village je vais voir l'information touristique. La personne de
l'accueil ne me propose rien, pas de camping, pas de bois.
Le parc que j'ai traversé en arrivant fera l'affaire. La fontaine m'offre une
douche des pieds puis du reste avec beaucoup de pudeur, j'ai revêtu mon maillot
de bains. Repas dans une pizzeria et je vais dormir dans le parc.
08 07 mercredi VALENTANO
08 08 jeudi
C'est ma fête aujourd'hui, mon hamac c'est déchiré cette nuit, j'ai du finir la
nuit sur le sol avec mon duvet, c'était un peut dur. La grâce matinée c'est
soldé par un réveil a 7h. J'en profite pour mettre à jour mon journal, mais je
m'aperçois que j'ai beaucoup de retard. J'ai mon linge lavé que je dois
récupérer à 9h30. Je suis installé dans le bar où j'ai diné hier. Je récupère
mon linge propre mais il me manque une jambière de contention, la personne me
répond que ce n'est pas elle qui l'a égarée. Je repars, je remplis ma bouteille
à la fontaine d'eau fraîche gratuite, m'habille en marcheur, et j'affronte le
soleil déjà bien haut.
Viderbo
08 09 vendredi AF
À=camping Natura
08 10 samedi AF
D=
À=le bivac du berger
08 11 dimanche AF
D=le bivouac du berger
À=LA GIUTINIANA
Oui le bivouac trouvé hier n'a pas été mal du tout. La petite pluie n'a même
pas mouillé le sol. Un petit déjeuner avec devinez quoi des noisettes fraîches
ce n’ est pas courant. En remontant le pré je pense au berger, je ne sais
pas si il a compris, sur la route je le vois qui accompagne ses brebis en sens
inverse d'hier, on se fait signé de la main. Une photo.
08 12 lundi arrive a ROME
D=LA GIUSTINIANA
À=ROME
Ce matin une belette m’a rendu visite sur mon bivouac. Je les imaginais plus
rousse que jaune. La manière dont elle s’est déplacée ne fait pas de doute
c'est une belette. Drap et duvet rentrés dans leurs housses, duvet plié,
le sac reconstitué le départ pour l'arrivé à Rome c'est fait à 7h. En
repartant je me rends compte que la fatigue d'hier ne m'a pas rebuter à
traverser cette végétation agressive. La voix francigena passe où je passe, je
répère des balises, mais je suis de nouveau sur une voie rapide, il y a un
trottoir en bordure de la route mais il est envahi par la végétation, les
trottoirs dans les tunnels sont jonchés de détritus textile et des
bouteilles plastiques. Est-ce de traverser à pied ces espaces que l'on
s'aperçoit de leur saleté ou est-ce comme cela tout le temps ?
Je sens qu'on approche car des pèlerins arrivent de toutes les rues et forment un
flot. J'arrive sur la place saint pierre à 10h.
08 13 mardi Rome
Je suis arrivé à Rome hier à
10h, ça a été une grande joie. Arriver sur cette place St. Pierre après l'avoir
désiré si longtemps, décuple l'émotion. Je suis arrivé du cote nord, du
cote de la chapelle Sixtine. J'ai longé sur plusieurs rues, une longue file de
personnes qui attendaient pour visiter cette chapelle si réputée, l'ayant déjà
visité, je pensais que ce lieu méritait cette ferveur, c'est ce que l'humanité
a créé de plus beau. Le sommet de l'émotion est lorsque j'ai débouché sur la
place elle-même ce lieu béni chargé d'histoire et d'espérance d'amour, pleine
de monde. Un contraste saisissant avec ces mois de solitude. On dit tous les
chemins mènent a Rome, je vous dis moi avec toute mon expérience qu'il est
cependant nécessaire de les choisir un par un, au fur et à mesure qu'ils
surgissent dans un virage ou une longue ligne droite si vous voulez arriver
jusqu'où je suis.
Enfin j'y suis. C'est la première étape de mon pèlerinage la deuxième m'amènera
à Thessalonique.
L'accueil à Rome dans la sacristie au font à gauche est plus sinistre qu'autre
chose, j'ai poireauté plus d'une heure debout dans le couloir de la sacristie
pour obtenir ma crédential tamponnée et une attestation de pèlerinage remise
par le standardiste. J'avais soif et un verre d'eau fraîche m'aurait bien fait
plaisir. Je me suis souvenu alors d'un accueil avec lavement des pieds sur le
camino del franches en Espagne, je n'en demandais pas tant.
Le pèlerin qui m'a guidé et qui était arrivé la veille avait été accueilli
aussi bien que Paul. Ce n'a pas été mon cas mais pet importe, je n'avais pas
fait tout ce chemin pour l'accueil.
Une recherche sur plan de Rome pour trouver le logement et me voilà partie pour
4km dans Rome. Le GPS est pas mal. On ne peut pas se tromper aussi il faut le
regarder.
Les sœurs de St. Joseph de Cluny sont bien sympathiques. La principale est de
Violet.
Elle me propose un contact avec radio Vatican en langue française. Échange
d'adresse courriel.
Une bonne nuit dans un lit cela change le quotidien.
Je passe la journée à rédiger mes notes en retards petit déjeune copieux, dine
pâte vin café, glace.
La rédaction des notes n'est pas facile après coup.